Nombreux sont les endroits où elle protège les agglomérations, les zones industrielles, les voies de communication et autres infrastructures contre les avalanches, les chutes de pierres, les glissements de terrain et les laves torrentielles.
Comme les arbres poussent lentement, les effets protecteurs ne peuvent s’améliorer qu’à moyen et long terme. La conservation des forêts protectrices et les soins qu’on lui prodigue sont donc des tâches à assurer durablement. Comme les effets s’exercent sur une grande surface, il est essentiel que parallèlement aux efforts ponctuels consentis à certains endroits, des interventions extensives soient engagées de façon continue sur toute la surface des forêts protectrices

Des responsables forestiers ont fondé en 1995 le «Groupe d’information forestière sur les dangers naturels » (GIFOD), afin de sensibiliser le public sur la nécessité de conserver et soigner les forêts de protection. De cette action est née le groupe de travail «Forêt de protection Suisse». Un concept de relations publiques en relation avec les forêts de protection a été élaboré avec l’Institut de marketing de l’université de Saint-Gall. La mise en oeuvre a été confiée au Centre de sylviculture de montagne, dont la démarche est soutenue par l’OFEV et la Conférence des inspecteurs forestiers cantonaux.